ZOOM sur des entreprises bien de chez nous !
Lum’art à Pontgouin
Des luminaires qui s’exportent
Après avoir travaillé chez Dior et chez Daum, Pierre Genin a racheté il y a dix ans, la société Lum’art installée sur la zone d’activités de Pontgouin. « A 50 ans, j’ai eu envie d’avoir mon entreprise à moi, dans le département dans lequel j’habite, et dans un secteur que je connais bien, le haut de gamme et le luxe », confie t-il.
A l’époque, Lum’art produisait des luminaires d’extérieur, et comptait une quinzaine de salariés. Aujourd’hui, Lum’art emploie toujours le même nombre de salariés, « des personnalités » aux dires que Pierre Genin, mais le « process » a été revu de A à Z. Les luminaires en cuivre, en zinc ou un laiton, avec des nuances de fabrication, sont aujourd’hui produits à parts égales pour l’intérieur et l’extérieur, et sont destinés pour 65% environ à l’exportation.
Pierre Genin et sa société travaillent avec des architectes d’intérieur, des décorateurs, des designers, des paysagistes et participent à des événements clés comme la salon Maison et Objet à Villepinte, ou le salon du Patrimoine au Carrousel du Louvre. Si 3000 pièces sont produites chaque année, le catalogue de Lum’art, en constante évolution, est riche de 500 références.
S’il reste très discret sur ses clients, Pierre Genin cite néanmoins quelques belles adresses comme les châteaux Yquem et Monlabert dans le bordelais. Classée entreprise du patrimoine vivant, Lum’art est une société d’excellence qui porte haut les couleurs du territoire.
CAD Instruments à Illiers-Combray
De la haute technologie au service des poudres
Il y a maintenant plus d’un an que CAD Instruments s’est installé dans la zone des Mesliers, à Illiers-Combray. A sa tête, Jérôme Sabathier, un Tarnais d’origine, qui a conservé l’accent chantant et chaleureux de sa région natale. Titulaire d’une maîtrise de chimie physique, et d’un master 5ème année à l’école des mines d’Albi, Jérôme Sabathier fabrique et distribue des appareils de mesure pour les laboratoires spécialisés dans l’analyse des poudres, de la haute technologie.
« Les poudres il y en a partout » résume t-il. Elles doivent être parfaitement calibrées que ce soit dans l’industrie alimentaire (chocolat en poudre par exemple), ou dans la cosmétique (pour les produits de maquillage entre autres). Les applications concernent aussi le secteur du bâtiment et des travaux public, pour les ciments et autres mortiers. « On parle beaucoup de nano particules qui sont très dangereuses si elles ne sont pas maitrisées », insiste Jérôme Sabathier.
Après avoir travaillé dans la Drôme, il est devenu directeur commercial de CAD Instruments (alors basé aux Essarts-le-Roi) en 2005, avant de rejoindre en 2009 une star-up belge « Okio » dont il a développé l’export toujours dans le secteur des poudres. En 2012, il a créé sa propre société « Fors Instruments » qui s’est installé dans l’ancienne mairie de Magny, puis a racheté l’an passé CAD Instruments qu’il a transféré à Illiers, dans 400m2 qui étaient vacants.
A côté de la commercialisation des instruments de mesure, Jérôme Sabathier et son équipe de cinq personnes, peuvent désormais produire des machines, et investir dans la recherche et le développement. Les clients de CAD sont divers: Loréal, Nestlé, Mars, Hagen Dazs, Lafarge, ainsi que les laboratoires universitaires. Jérôme Sabathier ne cache pas qu’il s’est installé à Illiers, en raison de la proximité de l’Ile-de-France, du prix de l’immobilier mais l’élément déterminant a été la présence d’une sortie d’autoroute.
-Jérôme Sabathier a investi dans 400m2 au copier de la Zone des Mesliers, pour y transférer CAD Instruments.
Eli à Courville-sur-Eure
Une implantation mûrement réfléchie
En quelques mois, Eli (Eure-et-Loir Industries) est sortie de terre dans la Zone d’Activités de Courville-sur-Eure. Un grand bâtiment fonctionnel de 3 600m2 qui symbolise une belle réussite industriel, mais aussi un pari sur l’avenir.
A l’origine d’ELI, il y a un homme: Hervé Lucas. Durant 20 ans, il fut salarié d’une société de chaudronnerie-tôlerie de Nogent-le-Rotrou. En 2008, Hervé Lucas a choisi de voler de ses propres ailes, rachetant successivement TIMT, une société de Châteauneuf-en-Thymerais spécialisée dans le cintrage des pièces métalliques, puis Knoll basée à Saint-Georges-sur-Eure avec le souci de bénéficier de davantage de tôlerie et de pièces mécaniques. Au fil du temps, Hervé Lucas a intégré des activités complémentaires comme l’usinage et la peinture industrielle, dans le but de fournir des ensembles complets à ses clients.
Confronté à des problèmes de places, Hervé Lucas a choisi de regrouper ses activités, et Courville-sur-Eure s’est avéré un lieu central et idéal, avec en outre un prix du terrain abordable. Hervé Lucas n’a pas perdu de temps, puisqu’après avoir finalisé ses financements au printemps 2017 (plus de 2 millions d’investissements), vu les travaux démarrer en octobre dernier, les 22 salariés ont pris possession des locaux au début de l’été. Entre temps, TIMT et KNOLL s’étaient fondus sous l’enseigne ELI.
Un nouvel outil industriel qui va permettre à la société d’augmenter dans les deux ans ses capacités de production de 30%. ELI est très présent sur le marché de la sous-traitance dans le machisme agricole, ferroviaire, la fonderie aluminium, etc. Hervé Lucas fournit aussi la tuyauterie pour les cabines salles de bain des paquebots de l’Atlantique. Une nouvelle entreprise performante qui a choisi Courville pour se développer.
-Hervé Lucas a regroupé toutes ses activités à Courville-sur-Eure, et a donné naissance à ELI.
Serac à Courville-sur-Eure
Des machines tournées vers l’export
En 2004, le groupe Serac a racheté la société Nova, installée depuis des décennies à Courville-sur-Eure. Serac est un « petit » groupe international (650 personnes) né il y à 50 ans à la Ferté-Bernard, à l’initiative d’un ancien de chez Nova qui a fini par racheter l’unité courvilloise Ce groupe familial de la Sarthe a prospéré à travers la planète et possède des unités à Chicago, à Sao Paulo et à Kuala Lumpur. Son créneau: la fabrication de machines pour conditionner les bouteilles. Lactalis, Candia, Loréal, Andros, Yoplait, ou Savencia, sont quelques uns de ses plus gros clients.
A Courville, dans les locaux de Nova, devenue Serac, on assemble des machines uniquement à destination de l’industrie alimentaire, pour remplir des pots de yaourt ou de rillettes par exemple. Il existe trois types de machines. Il y a les rotatives standards pour les petits producteurs (4 000 pots à l’heure). L’usine en assemble 24 par an, pour un coût unitaire qui dépasse les 100 000 euros. Il y a ensuite les grands linéaires qui assurent entre 10 000 et 20 000 pots à l’heure et coûtent dix fois plus que les précédents. Trois ou quatre de ces linéaires sont fabriqués chaque année. Serac fabrique enfin des postes de dosage.
Depuis un an, Marc Binet est le directeur général de l’unité courvilloise. Il a oeuvré à booster l’export, et les premiers résultats sont là, puisqu’en 12 mois, l’usine est passée de 35 à 56 salariés. Le doublement de la surface de production est du coup en projet, avec l’acquisition du terrain attenant pour créer un nouveau parking. Cette extension est prévue pour 2020. De matière transitoire, la société a été contrainte de louer des bâtiments sur un site voisin. La proximité de l’Ile-de-France n’est pas étrangère à la belle santé de Sérac.
-Marc Binet, le directeur général, s’est attaché à booster l’export de Serac.
Lum’art à Pontgouin
Des luminaires qui s’exportent
Après avoir travaillé chez Dior et chez Daum, Pierre Genin a racheté il y a dix ans, la société Lum’art installée sur la zone d’activités de Pontgouin. « A 50 ans, j’ai eu envie d’avoir mon entreprise à moi, dans le département dans lequel j’habite, et dans un secteur que je connais bien, le haut de gamme et le luxe », confie t-il.
A l’époque, Lum’art produisait des luminaires d’extérieur, et comptait une quinzaine de salariés. Aujourd’hui, Lum’art emploie toujours le même nombre de salariés, « des personnalités » aux dires que Pierre Genin, mais le « process » a été revu de A à Z. Les luminaires en cuivre, en zinc ou un laiton, avec des nuances de fabrication, sont aujourd’hui produits à parts égales pour l’intérieur et l’extérieur, et sont destinés pour 65% environ à l’exportation.
Pierre Genin et sa société travaillent avec des architectes d’intérieur, des décorateurs, des designers, des paysagistes et participent à des événements clés comme la salon Maison et Objet à Villepinte, ou le salon du Patrimoine au Carrousel du Louvre. Si 3000 pièces sont produites chaque année, le catalogue de Lum’art, en constante évolution, est riche de 500 références.
S’il reste très discret sur ses clients, Pierre Genin cite néanmoins quelques belles adresses comme les châteaux Yquem et Monlabert dans le bordelais. Classée entreprise du patrimoine vivant, Lum’art est une société d’excellence qui porte haut les couleurs du territoire.
CAD Instruments à Illiers-Combray
De la haute technologie au service des poudres
Il y a maintenant plus d’un an que CAD Instruments s’est installé dans la zone des Mesliers, à Illiers-Combray. A sa tête, Jérôme Sabathier, un Tarnais d’origine, qui a conservé l’accent chantant et chaleureux de sa région natale. Titulaire d’une maîtrise de chimie physique, et d’un master 5ème année à l’école des mines d’Albi, Jérôme Sabathier fabrique et distribue des appareils de mesure pour les laboratoires spécialisés dans l’analyse des poudres, de la haute technologie.
« Les poudres il y en a partout » résume t-il. Elles doivent être parfaitement calibrées que ce soit dans l’industrie alimentaire (chocolat en poudre par exemple), ou dans la cosmétique (pour les produits de maquillage entre autres). Les applications concernent aussi le secteur du bâtiment et des travaux public, pour les ciments et autres mortiers. « On parle beaucoup de nano particules qui sont très dangereuses si elles ne sont pas maitrisées », insiste Jérôme Sabathier.
Après avoir travaillé dans la Drôme, il est devenu directeur commercial de CAD Instruments (alors basé aux Essarts-le-Roi) en 2005, avant de rejoindre en 2009 une star-up belge « Okio » dont il a développé l’export toujours dans le secteur des poudres. En 2012, il a créé sa propre société « Fors Instruments » qui s’est installé dans l’ancienne mairie de Magny, puis a racheté l’an passé CAD Instruments qu’il a transféré à Illiers, dans 400m2 qui étaient vacants.
A côté de la commercialisation des instruments de mesure, Jérôme Sabathier et son équipe de cinq personnes, peuvent désormais produire des machines, et investir dans la recherche et le développement. Les clients de CAD sont divers: Loréal, Nestlé, Mars, Hagen Dazs, Lafarge, ainsi que les laboratoires universitaires. Jérôme Sabathier ne cache pas qu’il s’est installé à Illiers, en raison de la proximité de l’Ile-de-France, du prix de l’immobilier mais l’élément déterminant a été la présence d’une sortie d’autoroute.
-Jérôme Sabathier a investi dans 400m2 au copier de la Zone des Mesliers, pour y transférer CAD Instruments.
Eli à Courville-sur-Eure
Une implantation mûrement réfléchie
En quelques mois, Eli (Eure-et-Loir Industries) est sortie de terre dans la Zone d’Activités de Courville-sur-Eure. Un grand bâtiment fonctionnel de 3 600m2 qui symbolise une belle réussite industriel, mais aussi un pari sur l’avenir.
A l’origine d’ELI, il y a un homme: Hervé Lucas. Durant 20 ans, il fut salarié d’une société de chaudronnerie-tôlerie de Nogent-le-Rotrou. En 2008, Hervé Lucas a choisi de voler de ses propres ailes, rachetant successivement TIMT, une société de Châteauneuf-en-Thymerais spécialisée dans le cintrage des pièces métalliques, puis Knoll basée à Saint-Georges-sur-Eure avec le souci de bénéficier de davantage de tôlerie et de pièces mécaniques. Au fil du temps, Hervé Lucas a intégré des activités complémentaires comme l’usinage et la peinture industrielle, dans le but de fournir des ensembles complets à ses clients.
Confronté à des problèmes de places, Hervé Lucas a choisi de regrouper ses activités, et Courville-sur-Eure s’est avéré un lieu central et idéal, avec en outre un prix du terrain abordable. Hervé Lucas n’a pas perdu de temps, puisqu’après avoir finalisé ses financements au printemps 2017 (plus de 2 millions d’investissements), vu les travaux démarrer en octobre dernier, les 22 salariés ont pris possession des locaux au début de l’été. Entre temps, TIMT et KNOLL s’étaient fondus sous l’enseigne ELI.
Un nouvel outil industriel qui va permettre à la société d’augmenter dans les deux ans ses capacités de production de 30%. ELI est très présent sur le marché de la sous-traitance dans le machisme agricole, ferroviaire, la fonderie aluminium, etc. Hervé Lucas fournit aussi la tuyauterie pour les cabines salles de bain des paquebots de l’Atlantique. Une nouvelle entreprise performante qui a choisi Courville pour se développer.
-Hervé Lucas a regroupé toutes ses activités à Courville-sur-Eure, et a donné naissance à ELI.
Serac à Courville-sur-Eure
Des machines tournées vers l’export
En 2004, le groupe Serac a racheté la société Nova, installée depuis des décennies à Courville-sur-Eure. Serac est un « petit » groupe international (650 personnes) né il y à 50 ans à la Ferté-Bernard, à l’initiative d’un ancien de chez Nova qui a fini par racheter l’unité courvilloise Ce groupe familial de la Sarthe a prospéré à travers la planète et possède des unités à Chicago, à Sao Paulo et à Kuala Lumpur. Son créneau: la fabrication de machines pour conditionner les bouteilles. Lactalis, Candia, Loréal, Andros, Yoplait, ou Savencia, sont quelques uns de ses plus gros clients.
A Courville, dans les locaux de Nova, devenue Serac, on assemble des machines uniquement à destination de l’industrie alimentaire, pour remplir des pots de yaourt ou de rillettes par exemple. Il existe trois types de machines. Il y a les rotatives standards pour les petits producteurs (4 000 pots à l’heure). L’usine en assemble 24 par an, pour un coût unitaire qui dépasse les 100 000 euros. Il y a ensuite les grands linéaires qui assurent entre 10 000 et 20 000 pots à l’heure et coûtent dix fois plus que les précédents. Trois ou quatre de ces linéaires sont fabriqués chaque année. Serac fabrique enfin des postes de dosage.
Depuis un an, Marc Binet est le directeur général de l’unité courvilloise. Il a oeuvré à booster l’export, et les premiers résultats sont là, puisqu’en 12 mois, l’usine est passée de 35 à 56 salariés. Le doublement de la surface de production est du coup en projet, avec l’acquisition du terrain attenant pour créer un nouveau parking. Cette extension est prévue pour 2020. De matière transitoire, la société a été contrainte de louer des bâtiments sur un site voisin. La proximité de l’Ile-de-France n’est pas étrangère à la belle santé de Sérac.
-Marc Binet, le directeur général, s’est attaché à booster l’export de Serac.
Mise à jour : 09/11/2019